Archives de avril 2012
(Récit d’un voyage au Mexique : Riviera Maya)
Par Josée Godbout, accompagnatrice de Spiritours
Ce voyage fut une invitation au dépassement de soi. Une opportunité rêvée de rencontrer ses propres limites qui sont éveillées par ce qui arrive à l’extérieur de soi. Une autonomie à dû être cultivé pour arriver à bien viv
re ce voyage quelque peu dépaysant puisque nous étions loin des formules tout-inclus… Et pourtant, tout était présent pour le corps et l’âme.
Nous avons été émus par le peuple mexicain. La qualité des guides locaux, leur dévouement, leur passion nous a appris à voir les choses différemment. Les guides mayas ont une expérience de la vie et de la nature qui est très inspirante et qui ramène à nos racines. Avec eux nous avons découvert des sites archéologiques et des cenotes spectaculaires. Le sentiment d’être petits sur cette planète et le respect des lieux sacrés nous amènent presqu’à s’incliner.
Les plats typiques étaient succulents, simples, avec des produits frais et de l’amour dans la préparation et le service. Les différents intervenants et le personnel étaient attentifs et nous appelaient par notre nom! La bonté et la chaleur de la famille maya où nous sommes allés manger nous ramène à l’essentiel du bonheur simple dans la relation humaine.
La nature et ses odeurs enivrantes nous entouraient constamment avec sa flore luxuriante, le bruit de la mer omniprésent, le
25 avril 2012 - Publié par Anne Godbout
Comme certains le savent déjà, aura lieu un voyage cet été: sur les pas de Marie Madeleine , en Provence, ou comment retrouver le chemin du coeur, voyage organisé par Spiritours… Je viens ici donner quelques précisions: En effet retrouver le chemin du coeur ne nécessite pas de partir forcément quelque part : c est un chemin qui peut se faire n’importe où et parfois même sans sortir de chez soi: les plus grands voyages sont intérieurs, mais aller dans des lieux chargés d’histoire et riches d’énergie ne peut que nous aider à entreprendre ce Voyage intérieur…
Marie Madeleine est le principe féminin oublié, malmené surtout, dans la tradition chrétienne; après des siècles de machisme dans la tradition judéo chrétienne, on a consenti à faire une place et une grande place à la divinité mère: Sara, Marie…mais pas vraiment de place à la femme… Et si la place de Marie, de l’amour inconditionnel dans l’acceptation totale de quelque chose d’immense et inconnu qui se met en place à travers Elle, est un modèle d’abandon et de grâces , le principe féminin est effacé; La fonction maternante d’abandon et d’acceptation prend toute la place. Marie madeleine est un autre aspect de la femme aimante : la femme soignante: elle prend soin de la VIE qu elle perçoit toute Autre chez “l’enseigner “: Celui qui chemine sur les routes à son époque et qu’on appelle Jésus. Elle est celle qui connait les
- Publié par Anne Godbout
Montréal, 12 avril 2012, Kateri Tekakwitha sera canonisée le 21 octobre prochain sur la place Saint-Pierre de Rome. ll s’agit ici d’un événement sans précédent puisque cela fera d’elle la première sain
te autochtone d’Amérique du Nord. Kateri choisit d’aller vivre dans un village mohawk chrétien, là où se trouve aujourd’hui Kahnawake, dans le diocèse de Saint-Jean-Longueuil, au Québec. C’est là qu’elle mourut à l’âge de 24 ans.
Mgr Lionel Gendron, évèque du diocèse de Saint-Jean-de-Longueuil rencontrait aujourd’hui les responsables de l’agence Spiritours pour finaliser les préparatifs de leur pèlerinage à Rome afin d’assister à cette canonisation. Ce voyage est ouvert à tous!Déjà de nombreux pèlerins de la communauté Mohawk de Kahnawake se sont inscrits par l’entremise du sanctuaire de Kateri Tekakwitha, là où se trouve le tombeau de Kateri Tekakwitha, sur le territoire du diocèse de Saint-Jean-de-Longueuil.
Spiritours fut le voyagiste responsable de la logistique de plus 900 pèlerins lors de l’organisation du pèlerinage à Rome pour la canonisation du Frère André en octobre 2010, en partenariat avec l’Oratoire Saint-Joseph.
« Déjà, les appels proviennent de partout, notamment de la part de communautés autochtones du Québec et d’autres provinces. Depuis quelques années, un rapprochement tangible s’effectue au pays entre l’Église catholique et les peuples des Premières Nations! La canonisation de Kateri Tekakwitha, le «lys des Agniers», rassemblera
12 avril 2012 - Publié par Anne Godbout
Je m’appelle Jean-Noël André, né en France, immigré au Québec depuis bientôt 23 ans, ingénieur, et amoureux de la grande nature. Je suis engagé au sein d’une corporation inter-culturelle, établie à Neuville, proche de Québec sur la rive nord du Saint-Laurent, Espace Art Nature, qui promeut l’action artistique et culturelle. Une question est au cœur de mon travail, de ce que j’engage depuis 35 ans, « Et si la beauté pouvait sauver le monde? ». C’est cette phrase qui guide la plus part de mes choix et les risques professionnels que je prends chaque jour. Aujourd’hui, je suis guide en plein air et en nature sauvage, et dans un domaine connexe, je conçois et dirige des projets de développement culturel et inter-culturel.
Depuis des années, je suis interpelé par la question de l’inter-culturalité d’une façon bien concrète puisque j’ai commencé mon apprentissage à la vie en Amérique du Nord avec des amérindiens, de la nation des innus sur la Côte-Nord.
Il y a plus de vingt ans, j’ai rencontré ces innus à Pessamit, et nous avons osé un rêve fou ensemble, nous avons réalisé un film où des enfants, innus, québécois et français sont les uniques acteurs et vivent selon leur cœur la première rencontre. À la fin de ce film, les quelques héros des trois peuples se retrouvent autour du chef du village, et ils décident de partir ensemble vers un territoire où l’on ne se sépare jamais. Aujourd’hui, à travers des voyages où nous cultivons le souci d’une vraie rencontre avec les amérindiens, peut-être pouvons-nous en partie contribuer à réaliser cette prophétie.
Il faut avouer que
- Publié par Anne Godbout
(Récit d’un voyage au Mexique : Riviera Maya)
Par Josée Godbout, accompagnatrice de Spiritours
Ce voyage fut une invitation au dépassement de soi. Une opportunité rêvée de rencontrer ses propres limites qui sont éveillées par ce qui arrive à l’extérieur de soi. Une autonomie à dû être cultivé pour arriver à bien vivre ce voyage quelque peu dépaysant puisque nous étions loin des formules tout-inclus… Et pourtant, tout était présent pour le corps et l’âme.
Nous avons été émus par le peuple mexicain. La qualité des guides locaux, leur dévouement, leur passion nous a appris à voir les choses différemment. Les guides mayas ont une expérience de la vie et de la nature qui est très inspirante et qui ramène à nos racines. Avec eux nous avons découvert des sites archéologiques et des cenotes spectaculaires. Le sentiment d’être petits sur cette planète et le respect des lieux sacrés nous amènent presqu’à s’incliner.
Les plats typiques étaient succulents, simples, avec des produits frais et de l’amour dans la préparation et le service. Les différents intervenants et le personnel étaient attentifs et nous appelaient par notre nom! La bonté et la chaleur de la famille maya où nous sommes allés manger nous ramène à l’essentiel du bonheur simple dans la relation humaine.
La nature et ses odeurs enivrantes nous entouraient constamment avec sa flore luxuriante, le bruit de la mer omniprésent, le
Comme certains le savent déjà, aura lieu un voyage cet été: sur les pas de Marie Madeleine , en Provence, ou comment retrouver le chemin du coeur, voyage organisé par Spiritours… Je viens ici donner quelques précisions: En effet retrouver le chemin du coeur ne nécessite pas de partir forcément quelque part : c est un chemin qui peut se faire n’importe où et parfois même sans sortir de chez soi: les plus grands voyages sont intérieurs, mais aller dans des lieux chargés d’histoire et riches d’énergie ne peut que nous aider à entreprendre ce Voyage intérieur…
Marie Madeleine est le principe féminin oublié, malmené surtout, dans la tradition chrétienne; après des siècles de machisme dans la tradition judéo chrétienne, on a consenti à faire une place et une grande place à la divinité mère: Sara, Marie…mais pas vraiment de place à la femme… Et si la place de Marie, de l’amour inconditionnel dans l’acceptation totale de quelque chose d’immense et inconnu qui se met en place à travers Elle, est un modèle d’abandon et de grâces , le principe féminin est effacé; La fonction maternante d’abandon et d’acceptation prend toute la place. Marie madeleine est un autre aspect de la femme aimante : la femme soignante: elle prend soin de la VIE qu elle perçoit toute Autre chez “l’enseigner “: Celui qui chemine sur les routes à son époque et qu’on appelle Jésus. Elle est celle qui connait les

Spiritours fut le voyagiste responsable de la logistique de plus 900 pèlerins lors de l’organisation du pèlerinage à Rome pour la canonisation du Frère André en octobre 2010, en partenariat avec l’Oratoire Saint-Joseph.
Je m’appelle Jean-Noël André, né en France, immigré au Québec depuis bientôt 23 ans, ingénieur, et amoureux de la grande nature. Je suis engagé au sein d’une corporation inter-culturelle, établie à Neuville, proche de Québec sur la rive nord du Saint-Laurent, Espace Art Nature, qui promeut l’action artistique et culturelle. Une question est au cœur de mon travail, de ce que j’engage depuis 35 ans, « Et si la beauté pouvait sauver le monde? ». C’est cette phrase qui guide la plus part de mes choix et les risques professionnels que je prends chaque jour. Aujourd’hui, je suis guide en plein air et en nature sauvage, et dans un domaine connexe, je conçois et dirige des projets de développement culturel et inter-culturel.
Depuis des années, je suis interpelé par la question de l’inter-culturalité d’une façon bien concrète puisque j’ai commencé mon apprentissage à la vie en Amérique du Nord avec des amérindiens, de la nation des innus sur la Côte-Nord.
Il y a plus de vingt ans, j’ai rencontré ces innus à Pessamit, et nous avons osé un rêve fou ensemble, nous avons réalisé un film où des enfants, innus, québécois et français sont les uniques acteurs et vivent selon leur cœur la première rencontre. À la fin de ce film, les quelques héros des trois peuples se retrouvent autour du chef du village, et ils décident de partir ensemble vers un territoire où l’on ne se sépare jamais. Aujourd’hui, à travers des voyages où nous cultivons le souci d’une vraie rencontre avec les amérindiens, peut-être pouvons-nous en partie contribuer à réaliser cette prophétie.
Il faut avouer que